Nous produisons tous de plus en plus de contenu. L’environnement du web nous a, peu à peu, forgé à écrire des textes qui performent très rapidement.
Bien écrire pour le web, trouver de bons sujets, rien de plus facile. Il existe des dizaines voir des centaines de blogues de rédaction qui diffusent des titres comme 20 trucs pour écrire rapidement des articles de blogues.
Je vous invite à réfléchir un peu plus longuement à la question suivante :
Vos articles apportent-ils de nouvelles idées?
Pour trouver nos titres, nous appliquons souvent des recettes utilisées sur le web. Nous nous inspirons du champ lexical que l’on veut rejoindre. Et nous produisons du contenu « automatiquement ».
Je ne veux pas vous produire une grille de critères qui vous permette de vous rendre compte que vous produisez des contenus de manière mécanique. Si vous avez un doute, prenez le temps de réfléchir un peu et vous vous en rendrez compte par vous-même.
Il n’y a pas que les blogueurs qui produisent du contenu de manière automatique. Quand je vois les usagers des médias sociaux, j’ai l’impression de voir des ordinateurs qui communiquent entre eux.
Selon moi, produire du contenu « social » ce n’est pas téléverser sa vie en direct, ni relayer tous les contenus pertinents que nous dénichons lors de nos navigations.
Donc, que faire pour redevenir des créateurs de contenu?
Il faut revenir aux bases :
- On réfléchit avec nos personnas.
- On note des idées neuves qui ne viennent pas du web.
- On produit du contenu en se détachant de l’ordinateur.
- On reprend le temps de lire des livres, dans lesquels, en général, les parcours « intellectuels » sont plus riches.
- On sort de notre jardin web et on s’intéresse à d’autres mondes.
Bon, je ne vais pas écrire beaucoup plus. J’ai rédigé cette chronique sur un bout de papier, sans mon ordi et je me rends compte que je ne sais plus écrire et que je risque de ne plus être capable de me relire…
En attendant, ralentissez et méditez sur ce que vous lisez et produisez.